Ancien professeur de français et d’allemand en lycée, Heiner Ullrich est devenu en 1975 directeur académique à l’institut de pédagogie de l’Université de Darmstadt.
Pour une part et dans une certaine mesure, l’anthroposophie aborde la conscience qu’avait l’humanité à une certaine époque, avec ce qu’est devenue cette conscience aujourd’hui, alors même que la conscience d’aujourd’hui n’a/n’est plus la conscience ancienne.
Lorsqu’on parle actuellement, devant un public assez nombreux, des questions les plus importantes de notre époque, on se trouve dans une situation différente, selon qu’on ne sait rien des forces profondes du devenir historique mondial - autrement dit, de la science de l’initiation, - ou qu’on en sait quelque chose.
On est constamment amené à constater à quel point il est difficile pour nos contemporains de comprendre la vie théosophique. C’est pourquoi nous allons exprimer ici quelques pensées générales à ce sujet.
Depuis de longs siècles, l'histoire connaît le mal sous toutes sortes de formes : violence physique et morale, meurtre, mensonge et abus de confiance, mauvaise foi et corruption.
Toute activité imaginante vient du cœur : le cœur est le soleil dans le microcosme. Et toute activité imaginante de l’homme dans le petit soleil du microcosme va vers le vaste monde, dans le cœur du macrocosme. Paracelse.
La chose la plus mystérieuse et la moins accessible à la pensée scientifique actuelle est l’énigme de la forme. Comment une forme prend-elle naissance ?
Nous allons aujourd’hui étudier l’homme dans la perspective de sa forme, et voir comment, de ce point de vue, nous pouvons élargir et approfondir ce qui a été l’objet de notre étude ces derniers temps.
La totalité du Zodiaque peut prendre place dans la forme humaine. Mais pour ce faire, il a fallu dessiner la forme de l’embryon ; et nous avons pu ainsi, en suivant cette forme de l’embryon, reproduire le Zodiaque.
Ainsi résonna, pendant des millénaires, la parole sacrée issue des Mystères antiques initiatiques : Ô homme, connais-toi toi-même ! Elle nous a été transmise en particulier par les Mystères du Temple d'Apollon de Delphes.
Des problèmes comme ceux de la contraception et de l'avortement ne peuvent, comme tout ce qui concerne l’homme, trouver de solution si seul leur aspect matériel est envisagé. Ceux pour qui la vie n'est qu'un agencement de molécules ne sauraient la respecter davantage qu'un caillou, dont la valeur se réduit à son utilité.
Nombreux sont les mythes et les légendes des anciens Égyptiens que les conceptions spiritualistes du monde ont bien connus, et qui se répandent à nouveau, mais dont la tradition historique extérieure ne fait pas mention.
Nous allons aujourd’hui entreprendre une excursion qui nous mènera un peu plus loin dans l’univers et qui nous montrera à grande échelle le cours intérieur de l’évolution des mondes et en même temps le rapport intime de cette évolution de l’univers avec ce qu’est l’évolution de l’homme sur la Terre.
Je vous ai dit qu’il faut considérer l’être humain comme formé d’un corps physique, celui qu’on voit avec les yeux, mais aussi d’éléments d’organisations supérieures, de corps invisibles. Et je vous ai indiqué que le premier corps invisible est le corps éthérique.
L'anthroposophie — ou science de l'esprit — de Rudolf Steiner n'est pas d'un abord facile à qui entre dans ce domaine pour la première fois. Étudiant de la science de l'esprit depuis 32 ans et familiarisé avec ce sujet, j'accompagne les personnes qui souhaitent s'initier.
La conférence d’aujourd’hui se propose de traiter des conditions que l’homme doit remplir, s’il veut développer les forces et les facultés sommeillant en lui, et parvenir à faire lui-même l’expérience des mondes supérieurs et à les observer.
De hautes entités spirituelles ont déversé leur propre substance et accompli sur l'ancien Saturne — l'ancien Saturne est un ancien état planétaire de notre Terre —, un grand sacrifice ; ces entités, l'ésotérisme chrétien les nomme les Trônes.
Ce que nous avons dit précédemment au sujet de la quatrième race-mère, celle des atlantes, concerne la grande majorité de cette humanité. Or celle-ci avait des guides qui par leurs facultés lui étaient de beaucoup supérieurs. Aucune éducation terrestre n’eût permis d’accéder à la sagesse détenue par ces chefs, ni à la force qu’ils maîtrisaient. Ils les tenaient d’entités supérieures n’appartenant pas directement au monde terrestre. Dès lors, il était tout à fait naturel que la grande masse des humains considère ces guides comme des êtres supérieurs, des « messagers » des Dieux.