Focus sur les planètes

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Focus sur les planètes

Pascal Patry astrologue et thérapeute à Strasbourg 67000
Publié par Pascal Patry dans Astrologie · 4 Juillet 2022
Tags: Focussurlesplanètes
Focus sur les planètes

Bélier. Vierge. Verseau...

Rassemblez-les et nous voilà revenus au symbole originel : le cercle parfait.

Et ce cercle est passif. Il est juste là, éternel comme le ciel.

Pour que les signes nous atteignent, il faut introduire une force active. Il faut qu’un médiateur se trouve à mi-chemin entre le ciel et la terre, traduisant le langage céleste en termes humains.

C'est ce que font les planètes.

Elles allument le système.

Sans elles il n'y aurait pas d’astrologie, rien que mort et abstraction.

Ce sont les planètes qui nous touchent, pas les signes. Ce sont les planètes qui font descendre les énergies zodiacales jusqu’à nous, et les implantent dans nos cellules et nos tissus, donnant forme à nos vies.

Mais comment ? Quand on y pense, l’idée est folle.

Le puissant Jupiter est éloigné de sept cents millions de kilomètres. Quand un bébé naît, même l'effet gravita­tionnel du docteur sur lui est bien plus important.

Comment une planète peut-elle avoir un effet quelcon­que sur nous ?

Comment peut-elle être symbolique de quoi que ce soit ?

Comment l’astrologie fonctionne-t-elle ?

C'est une question difficile. Je pourrais rappeler la corrélation établie entre les crimes passionnels et la pleine lune.

Je pourrais citer des études statistiques édifiantes reliant le choix d'une carrière au lever et au coucher de certaines planètes.

Si cela vous intéresse, vous trouverez des références pour ce genre de matériel dans la partie « appendices ».

Mais je n'écris pas ce livre pour prouver la validité de l'astrologie.

Espérons qu'après avoir lu ces pages, vous pourrez le vérifier par vous-même.

Malgré tout, je n'aime pas entendre les gens dire que les planètes ne peuvent pas nous affecter. Si on laisse la science de côté, il existe au moins une façon réelle et indéniable dont une planète nous touche. Sortez par une nuit claire. Repérez Vénus ou Saturne dans le ciel. Fixez-la un moment.

Qu'est-ce qui se passe, en fait ? Des vibrations électromagnétiques traversent des millions de kilomètres de vide, pour venir frapper votre rétine à la vitesse de trois cent mille kilomètres à la seconde, provoquant ainsi des modifications biochimiques dans vos yeux et votre cerveau.

Au moins au niveau visuel, les planètes nous touchent tous les jours. Le côté merveil­leux du processus est simplement voilé par l'habitude.

La lumière n'est pas la seule forme d'énergie arrivant sur terre à partir d'une source planétaire. Il y a les ondes radio, les micro-ondes, les rayons X, la radiation infra­rouge, etc.

N'importe laquelle de ces formes d'énergie pourrait s'avérer être en définitive le véhicule des forces astrologiques structurantes de l'esprit. Ou il se peut que ces forces soient d'une nature complètement autre.

On n'en sait rien. Pour l'instant nous ne sommes pas encore arrivés à quoi que ce soit qui constitue une théorie cohérente des influences célestes.

La perte pour les individus est faible. Même sans comprendre la mécani­que du processus, une lecture astrologique fine peut être d'un apport pratique inestimable pour une per­sonne ayant à affronter des changements dans sa vie.

Le fait que nous ne comprenions pas encore ce qui se passe exactement est-il vraiment un problème ?

Ce genre d'incertitude est parfaitement acceptable dans les secteurs pointus de la science. Les physiciens, par exemple, ne disposent toujours pas d'une théorie fiable du fonctionnement de la gravité. Jusqu'à présent, ils se sont contentés d'apprendre à décrire le phénomène avec une grande précision.

L’astrologie se trouve exac­tement dans la même situation. Nous ne comprenons pas comment les planètes agissent, mais nous avons appris à prédire et à décrire leurs effets.

Et les effets sont tout ce qu’il y a de plus réel. Les planètes sont des lignes de courant qui nous relient d’une façon ou d’une autre à des forces que nous ne comprenons pas encore.

Chacune d’elles est comme un filtre transmettant la lumière, mais qui, en même temps, la colorerait. Mars ajoute un ton, Mercure un autre. Quand une planète traverse un signe, elle conduit quelque chose vers la terre.

Mais la nature de ce quelque chose s en trouve par là même modifiée. La planète l’affecte. Le change. Aucune planète, par conséquent, ne nous permet jamais de voir un signe directement Médiation signifie distorsion.

Tout se passe comme si nous devions regarder les signes à travers un filtre coloré.

Comment cela marche-t-il ?

Encore une fois, nous ne le savons pas encore.

Mais c’est une image qui n’est probablement pas loin de la vérité. Elle n’est que le squelette dépouillé d’une idée. Peut-être avant que nous ne soyons beaucoup plus vieux, la science l’aura habillé de la chair des faits et des observations.

Le zodiaque est une grande roue de lumière.

Un spectre prismatique de douze zones de couleur, qui encercle la terre comme un halo. Sous ce halo se meuvent les planètes. Elles opèrent comme des verres teintés, chacun d’une nuance différente.

Elles traversent les signes à des vitesses variées, parfois s'arrêtant, parfois reculant. Elles capturent toujours la lumière zodiacale et la focalisent, l’entraînant sur terre, comme un enfant embrase un tas de feuilles mortes à l’aide d'une loupe.

Mais la lumière est corrompue par la transmission ; les planètes l’altèrent.

Nous sommes maintenant devant quelque chose de bien plus complexe que les simples rouges et verts du Bélier et du Taureau. Saturne peut ajouter une touche de gris au rouge ; Jupiter peut teinter le vert d’un soupçon de violet.

Il existe beaucoup de ces rayons lumineux.

Nous en connaissons dix — le soleil, la lune et huit planètes. Il en existe peut-être plus. Tous ces rayons fusionnent au moment de leur impact sur terre, comme des projec­teurs aux tons variés qui noieraient une scène d une seule couleur.

Et les planètes ne se reposent jamais ; les rayons de lumière changent constamment. Ils se déplacent tout le temps devant l'arrière-plan zodiacal, transmettant sans cesse des nuances différentes.

Ce qui nous parvient sur terre est un arc-en-ciel de rayons planétaires mêlés, changeant minute après minute.

Et d'une certaine façon, ce ton infiniment varié, toujours renouvelé, se cristallise en nous au moment de notre naissance. Il est unique.

Il est aussi impossible à renouveler et aussi fugace qu'un instant. Et il est notre identité et notre but, à découvrir tous deux le temps d'une vie.

Deux systèmes solaires

Rien de ce qui suit n'a grand-chose à voir avec la description qu'un astronome ferait du système solaire. C'est un peu comme s'il existait deux systèmes plané­taires distincts.

Un pour les astronomes ; l'autre pour les astrologues. Tous deux se composent des mêmes élé­ments : Mercure, Mars, Jupiter, etc. Mais des différences de perspective les rendent complètement différents.

Le point de vue de l'astronome n'est pas la terre ; c'est la table d'observation d'un vaisseau spatial situé à un milliard de kilomètres au-dessus du soleil.

Vu de là, le système solaire est aussi étalé qu'un diagramme sur le livre de géographie d'un élève de sixième. Autrement dit, l'astronome le voit de manière objective.

Et ce qu'il voit est un système ordonné. Toutes les planètes se meuvent dans la même direction.

Chacune d'elle garde une certaine ligne, à une certaine distance du soleil, plus ou moins. Chacune se déplace à une vitesse à peu près constante.

Vers le centre du système, il y a quatre mondes « terrestres » — de petites planètes rocheuses filant sur leurs orbites à des vitesses relativement élevées, toutes regroupées près du soleil.

Ensuite, il y a un large fossé où on ne trouve qu'une brume pierreuse : la ceinture des astéroïdes.

Au-delà des astéroïdes, l'as­tronome aperçoit un autre groupe de quatre mondes. Ce sont les « géantes de gaz ».

Plus grandes que les planètes terrestres, les géantes sont de grosses balles toutes brouillées de méthane et d'ammoniaque.

Ces quatre-là se répartissent un volume spatial beaucoup plus impor­tant que les mondes plus intérieurs, et leur allure est bien moins endiablée.

Enfin, juste sur le bord du système (dans l'état actuel de nos connaissances) se trouve Pluton. C'est le bouffon du jeu de cartes plané­taire : un nain parmi les géantes, à l'orbite irrégulière.

L'astrologue voit le système solaire autrement. Il ne voit pas les planètes comme elles sont en réalité ; ça ne l'intéresse pas. Il ne les voit que comme elles paraissent être.

Le point de vue de l'astrologue n’est pas un vaisseau spatial suspendu à mi-chemin de la ceinture d'Orion ; il est ici même sur terre.

L'astrologue cherche une vérité différente. Non pas la vérité abstraite de l'astronome, mais une vérité expérimentale. Pas ce que les choses sont, mais ce qu’elles semblent être.

Que voit l'astrologue ?

Le chaos. Des planètes filant à travers le zodiaque.

La lune, de loin la plus rapide, traverse un signe en juste deux ou trois jours. Pour beaucoup de planètes, le voyage autour de l'écliptique prend des décennies. Pluton, par exemple, met 248 années pour faire le tour complet du circuit.

Cette variété de vitesses orbitales assure au système solaire un changement permanent.

A un moment donné, nous pouvons avoir Saturne en Vierge et Pluton en Sagittaire. Vingt-neuf ans après, la planète annelée aura accompli un autre tour autour du soleil et sera revenue en Vierge.

Pendant ce temps, Pluton n'aura pas avancé au-delà de Verseau. Bien que Saturne en Vierge ait une certaine signification en soi, le fait que Pluton ait maintenant changé de signe rend les deux situations complètement distinctes.

Si nous patientons deux siècles et demi, nous trouverons à nouveau Saturne et Pluton là où elles étaient au départ — mais alors, Uranus et Neptune auront changé de position et nous aurons encore une situation unique.

Il faudrait un nombre infini de millénaires pour qu'une distribution donnée se reproduise.

Et même alors, des changements progressifs dans les orbites planétaires dus à l'interaction de champs gravitation­nels dans le système introduiraient de légères variations.

À toutes fins pratiques, nous pouvons dire qu'à un moment donné la disposition des sources d’influences astrologiques dans le système est un nouvel événement, sans précédent et jamais répétable.

Notre point de vue terrestre rend la figure encore plus confuse. La terre est la troisième planète à partir du soleil. Deux planètes sont plus rapprochées du centre du système ; toutes les autres s'enfoncent davantage dans l'espace. La terre court parmi elles à environ cent mille kilomètres à l'heure.

Et elle tourne sur son axe comme une toupie. Regarder les planètes à partir d'une telle plate-forme, c'est comme regarder un ballet à partir d'un wagonnet de montagnes russes. Toute la rassu­rante ordonnance de l'astronome a disparu. Remplacée par l'incongruité, la confusion, l'illogisme.

Rétrogradation

Notre plate-forme mouvante engendre des illusions d'optique encore plus étranges : des planètes s'arrêtent puis repartent, changent leur course, font marche arrière. Quand une planète semble reculer, nous disons qu’elle est rétrograde.

Pourquoi cela se produit-il ? Qu’est-ce qui fait qu'une planète semble faire demi-tour ?

Imaginons que nous conduisons notre voiture. Devant nous, courant sur le bas-côté, nous apercevons un cheval.

Tant que nous sommes encore loin derrière lui, nos yeux nous disent exactement ce qui se passe : le cheval avance. Au moment où nous le dépassons, tout change.

Pendant deux ou trois secondes, nous voyons le cheval faire marche arrière par rapport au paysage.

C'est juste un tour que nous joue notre vision, mais c'est ce que nous voyons.

C'est précisément la même illusion qui se produit dans le système solaire. Mais, contrairement à ce qui arrive dans le cas du cheval, notre cerveau ne réalise pas aussi vite ce qui se passe vraiment.

La terre est notre voiture de course. Seulement deux planètes, Mercure et Vénus, sont plus rapides. Toutes les autres sont de lents che­vaux. Quand nous les doublons sur notre orbite, elles semblent s'arrêter et reculer pendant un bon moment.

Même les deux bolides Mercure et Vénus présentent une rétrogradation, bien que pour des raisons diffé­rentes. Comme nous, ils sont en orbite autour du soleil, mais bien plus près de lui. Mais nos yeux ne nous parlent pas d'orbites.

Tout ce que nous voyons, ce sont des lumières se mouvant dans le ciel. Alors que les deux planètes intérieures tournent autour du soleil, nous les voyons osciller d un côté à l'autre. C'est comme si nous regardions un enfant sur un carrousel. En le suivant, nous tournons d abord la tête à droite, ensuite à gauche. C'est pareil pour Mercure et Vénus.

Quand elles passent devant le soleil, on les voit aller dans une direction. En passant derrière le soleil, de l'autre côté du carrousel orbital, la direction est inversée.

Ainsi, même si les raisons sont différentes, le résultat est identique : Mer­cure et Vénus sont parfois rétrogrades exactement comme les autres planètes.

Seuls le Soleil et la Lune sont épargnés.

Le soleil n'est jamais rétrograde pour la simple raison qu'il est le centre du système. Nous tournons toujours dans la même direction. Et cela produit l'illusion d'un soleil en orbite autour de nous — toujours dans la même direction.

La lune est le seul corps important du système solaire qui soit en orbite autour de la terre. Son parcours dans l'espace ne change jamais et nous l'observons d'une plate-forme stable. Il ne peut donc y avoir rétrograda­tion.

Que signifie la rétrogradation ?

Nous verrons cela plus loin au cours de ce chapitre. Pour l'instant, le problème est que, pour l'astrologue, le système solaire est un lieu désordonné et imprévisible.

Imaginez un stand de tir dans un dédale de miroirs — c'est assez ressemblant. Les planètes accélèrent et ralentissent sans crier gare. Elles se rapprochent de nous, deviennent de plus en plus éblouissantes, puis disparaissent en fondu, en s'éloi­gnant.

Elles s'immobilisent dans leur course. Elles avan­cent et reculent. Elles se regroupent puis se dispersent dans le ciel. Ce que nous voyons est totalement distinct de l'univers ordonné de l'astronome avec ses lois immuables.

L'astrologie et l'astronomie. Sont-elles des ennemies naturelles ? C'est trop souvent ce que l'on peut penser.

Des astronomes réputés passent à la télévision, lisent deux ou trois phrases tirées d'une de ces stupides rubriques astrologiques qu'on trouve dans les journaux, et pensent avoir par là même démonté l'astrologie.

Les astrologues répondent en insistant sur la « froideur » de l'astronomie, et concluent qu'elle est tombée aux mains d'hommes et de femmes qui ont des microprocesseurs à la place du cœur.

C'est une honte, parce que même si l'astrologue et l'astronome sont souvent présentés comme des rivaux, ce sont des frères de sang.

La matière brute de leur travail est la même : l'espace et l'esprit humain. La vraie différence, c'est que, pour l'astrologue, l'espace — et en particulier les planètes qu'il contient — a un impact sur nos expériences ici-bas.

L'astrologie, c'est juste l'astro­nomie à l'envers. Au lieu d'un esprit essayant de com­prendre l'univers, on se retrouve avec l'univers fonction­nant comme une clé pour comprendre l'esprit. Et, aussi étrange que cela puisse paraître, ça marche.

Pourquoi ? Encore une fois, nous n'en savons rien.

Mais nous pouvons le prouver. Et vous aussi. Apprenez juste la langue.

Ayez confiance, au départ. Intégrez le vocabu­laire. Faites des phrases. Puis vous jugerez par vous-même.

Chaque planète a sa personnalité. Chacune symbolise un certain aspect de la conscience humaine.

L'intellect. La puissance personnelle. Les liens émotionnels. Le sens de la transcendance de soi.

Chez toute personne, aucun de ces aspects n'est complètement absent : chaque thème natal les contient tous les dix. Nous différons seulement par le degré d'emphase de chaque aspect et par la manière de les exprimer que nous choisissons.

Si nous sommes capa­bles de faire face ouvertement et en toute volonté aux questions que les planètes représentent, alors elles peuvent nous servir de guide.

Elles peuvent nous ensei­gner à être plus heureux. Mais si nous refusons d'ap­prendre, alors elles sont aussi rudes qu'un grêlon sur de la chair à vif. À nous de choisir.

Nous avons réellement une voie intérieure : si nous choisissons d'apprendre la langue, à nous de lire la méthode.

C'est le thème natal.

Dans l'état actuel de notre savoir, nous ne connaissons que dix planètes dans notre système solaire. Avec l'arri­vée des télescopes orbitaux, il est très probable que nous en découvrions d'autres.

Mais pour l'instant, ces dix-là sont largement suffisantes. Faisons leur connaissance.

---
Steven Forrest



                                                                            


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Pascal Patry
Praticien en psychothérapie
Astropsychologue
Psychanalyste

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