Le ciel de naissance : l'Horoscope

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Le ciel de naissance : l'Horoscope

Pascal Patry astrologue et thérapeute à Strasbourg 67000
Publié par Pascal Patry dans Anthroposophie · 25 Août 2022
Tags: Lecieldenaissance:l'Horoscope
Le ciel de naissance : l'Horoscope

Tous les aspects entre les planètes et les constellations, et entre les planètes elles-mêmes, doivent être considérés, par rapport à l'homme d'un triple point de vue : d'abord dans le ciel de naissance, puis dans leurs modifications et métamorphoses durant la vie sur terre, enfin pendant l'existence entre la mort et une nouvelle naissance.

Dans cette dernière phase se prépare ce qui s'exprime ensuite dans le ciel de naissance de l'existence suivante.

Par là, le ciel de naissance n'est pas une fatalité ni un destin fortuit, il est préparé et choisi par l'être humain lui-même [1].

Rudolf Steiner a donné une description détaillée et complète de ces niveaux d'existence et des métamorphoses de l'être humain ; on en trouve le résumé suivant dans des conférences intitulées :

« La direction spirituelle de l'humanité » [2].

« En un certain sens, l'homme est en fait un être cosmique. Son existence revêt deux aspects : l'un, dans un corps physique, de la naissance à la mort, l'autre, dans les mondes spirituels, entre la mort et une nouvelle naissance.

Lorsque l'homme est incarné dans un corps physique, il vit (parce que le corps physique ne saurait se passer des conditions d'existence ni des forces terrestres) dans la dépendance de la terre.

Non seulement il prend en lui les substances et les forces terrestres, mais il est également intégré à tout l'organisme physique de la terre, il fait partie de cet organisme.

Quand il a franchi les portes de la mort, il n'appartient plus aux forces de la terre ; mais il serait inexact de se représenter qu'il ne relève plus d'aucune force ; bien au contraire, il est alors lié aux forces du système solaire et des autres systèmes stellaires.

Entre la mort et une nouvelle naissance, il vit dans le monde cosmique, tout comme il a vécu, entre la naissance et la mort, dans le domaine terrestre. Il appartient au cosmos, comme sur terre il appartenait aux éléments, air, terre, eau, etc. - Fichier audio lié : Cosmos spirituel et organisme humain

En vivant son existence entre la mort et une nouvelle naissance, il entre dans le domaine des influences cosmiques.

Des planètes, ne viennent pas seulement les énergies physiques, celles qu'enseigne l'astronomie physique, la pesanteur et les autres énergies physiques, mais aussi des forces spirituelles. Et l'homme est relié à ces forces spirituelles du cosmos ; et chaque individu l'est d'une manière particulière.

S'il est né en Europe, il vit dans d'autres conditions de chaleur, etc. que s'il est né par exemple en Australie. De même, pendant l'existence entre la mort et une nouvelle naissance, l'un est lié surtout aux forces de Mars, l'autre à celles de Jupiter, d'autres encore à tout le système planétaire, etc. Et ce sont ces mêmes forces qui reconduisent l'homme sur terre.

Ainsi, il vit le temps qui précède sa naissance en liaison avec tout l'espace stellaire.

C'est aussi d'après ces rapports particuliers de l'être avec le système cosmique que se déterminent les forces qui l'orientent vers tel ou tel couple de parents, vers telle ou telle région de la terre.

L'impulsion qui le porte à s'incarner ici ou là, dans cette famille-ci ou dans celle-là, dans ce peuple-ci ou dans cet autre, à cette date ou à cette autre, dépend de la manière dont l'être humain avant la naissance était intégré au cosmos ».

Ce que l'écriture céleste lui donne à lire, il a contribué lui-même à l'écrire en vue de son propre devenir.

Rudolf Steiner a décrit comment naissent les correspondances entre le devenir propre d'une individualité et l'écriture céleste qu'elle a elle-même choisie ; écriture céleste appelée la « chronique de l'Akasha », tableau sur lequel les caractères de l'écriture sont inscrits dans l'éther cosmique :

« Ce que nous possédons en fait de perfections et d'imperfections s'inscrit fidèlement dans la chronique de l'Akasha entre la mort et une nouvelle naissance.

L'une de nos particularités est inscrite dans la sphère de la Lune, d'autres le sont dans la sphère de Vénus, d'autres dans celle de Mars, de Mercure, de Jupiter, etc.

Et lorsqu'ensuite nous revenons, que nous nous contractons lentement sur nous-mêmes, nous rencontrons alors tout ce qu'en quittant la terre nous avons inscrit, ainsi se prépare notre karma.

Lorsque, sur le chemin du retour, nous trouvons que nous avons eu telle ou telle imperfection, nous pouvons alors graver dans notre propre être (non pas effacer, mais d'abord graver dans notre propre être) une copie de ce que nous avions d'abord gravé dans la chronique de l'Akasha.

À ce stade, rien ne s'efface encore. Nous arrivons alors sur la terre. C'est parce que nous portons en nous tout ce que nous y inscrivons sur le chemin du retour (et nous sommes contraints d'y inscrire sinon tout, du moins beaucoup de choses) que notre karma se développe.

Mais tout est encore inscrit dans les cieux. Et maintenant, chose curieuse, ces deux écritures agissent de concert.

Elles sont inscrites dans les sphères, dans celle de la lune, de Vénus, de Mercure, etc.

Ces sphères opèrent certains mouvements, si bien qu'il peut se produire ceci : l'être humain a par exemple gravé une imperfection dans la sphère de la Lune.

Lors de son passage à travers la sphère de Mars, il a, en acquérant dans cette sphère une certaine tendance à l'agressivité qu'il n'avait pas dans sa vie précédente, gravé en lui une certaine particularité de caractère.

Maintenant il poursuit sa route à travers les sphères, il revient sur terre.

Vivant sur cette terre, il a reçu dans son karma ce qu'il a gravé en lui ; mais c'est en même temps écrit au-dessus de lui.

Là-haut dans les cieux, il y a Mars, qui se trouve dans un certain rapport avec la lune ; les planètes physiques indiquent la position respective des sphères.

Mars se trouvant dans une certaine position par rapport à la lune, on a dans la même configuration la tendance agressive acquise dans la sphère de Mars et l'imperfection gravée dans la sphère lunaire.

La conséquence est que tendance et imperfection combinent leurs effets quand les deux planètes sont en conjonction ; c'est là le moment où l'être humain, dans l'existence où il est maintenant entré, entreprend, à l'aide des forces agressives de Mars, de corriger son imperfection.

Ainsi, la position des planètes indique en réalité ce que l'homme a commencé par inscrire lui-même dans ces sphères.

Et lorsqu'en astrologie nous lisons les aspects des planètes et leur position par rapport aux étoiles fixes, nous obtenons une manière d'indication de ce que nous avons nous-mêmes inscrit.

Ce qui importe, ce n'est pas tant les planètes que nous voyons au ciel ; ce qui agit sur nous, c'est ce que nous-mêmes avons inscrit dans chacune des sphères.

Ici nous avons la véritable raison de l'action des configurations planétaires, la raison pour laquelle elles indiquent que des actions s'exercent sur la nature humaine : c'est que l'être humain les traverse.

Et lorsque la lune est dans une certaine position par rapport à Mars et à une étoile fixe, cette configuration agit ; la vertu de Mars agit sur l'être humain de concert avec la lune et les étoiles.

Ainsi, c'est en réalité l'héritage moral déposé par nous entre la mort et une nouvelle naissance qui réapparaît karmiquement dans notre destin comme configuration astrale dans notre nouvelle existence.

C'est la raison profonde de notre ciel de naissance et de son lien avec notre karma.

Rudolf Steiner dit ailleurs : « Ce qu'il y a de vrai dans l'établissement de l'horoscope, c'est que, si l'on est versé dans ces choses, on peut lire les forces en vertu desquelles l'être humain trouve le chemin conduisant à l'existence terrestre. À chacun correspond un horoscope déterminé, parce qu'en chacun s'expriment les forces qui l'amènent dans l'existence.

Lorsque par exemple Mars est dans le Bélier, cela signifie que Mars fait écran à certaines forces du Bélier, que ces forces s'en trouvent affaiblies.

C'est sur son horoscope que l'être humain se règle avant de prendre le chemin de l'existence terrestre.

S'il est permis d'employer une comparaison, on pourrait dire ceci : Imaginons chaque être humain sous la forme d'une sphère réfléchissante. Si l'on dresse un miroir sphérique, il donne des images de tout ce qui l'entoure. Supposons qu'avec un crayon nous en relevions les contours on pourrait alors enlever le miroir et reporter le décalque partout où l'on voudrait. Voyons là la représentation symbolique du fait que, lorsque l'être humain vient au monde, il porte en lui une copie du cosmos et que l'effet de cette image l'accompagne ainsi toute sa vie. »

La nature spécifique de ces influences cosmiques a été décrite plus haut. Rudolf Steiner a mis en garde avec insistance contre les méthodes erronées et inadéquates selon lesquelles aujourd'hui on traite ces questions ; il a d'autre part souligné que nous autres, hommes de ce temps, nous devons nous livrer à une nouvelle étude de ce « rapport de l'être humain avec les configurations concrètes du cosmos » ; mais il faut le faire en conformité avec le niveau de conscience qui est le nôtre et dans la situation cosmique nouvelle correspondant à la phase d'évolution actuelle. Dans cette phase, la recherche spirituelle jointe à l'intuition peut retrouver le lien avec la spiritualité du cosmos.

C'est ainsi que, dans l'avenir, « l'humanité réapprendra à voir si, dans un être humain donné, ce sont les forces de Saturne ou celles de Jupiter qui agissent sous telle ou telle influence ». Ou encore à voir de quelles régions du cosmos des impulsions lui viennent, soit à la naissance, soit durant le cours de sa vie ; impulsions qui doivent être entendues non pas comme un destin immuable, mais comme une évolution qu'il aurait préparée lui-même et librement choisie au cours de son existence dans les mondes spirituels, évolution pour laquelle les configurations astrales forment en quelque sorte des poteaux indicateurs grâce auxquels il peut s'orienter.

L'évolution générale, qui conduit l'être humain vers la liberté, le laissera toujours libre de tenir compte ou non de ces indications, de suivre la bonne voie conformément à sa nature, ou bien une voie divergente.

Le ciel de naissance n'est pour l'être humain ni un hasard se présentant à lui de l'extérieur, ni une contrainte qui déterminerait son existence terrestre. Car son être spirituel choisit, lorsqu'il parcourt les degrés de l'existence prénatale, les phases cosmiques convenables au développement de ses constituants supérieurs puis, lors de l'incarnation, il choisit dans les processus éthériques du milieu terrestre, les phases qui correspondent le mieux au développement de son propre corps éthérique.

Ce dernier phénomène, dont le lieu est l'environnement terrestre, s'accomplit, suivant la formulation donnée par H. Poppelbaum, « dans un organisme de lumière » et la « correspondance » entre le milieu et la structure propre de l'homme procède de ce que « l'être spirituel et psychique, lorsqu'il descend en un lieu et à une époque déterminée, s'est intégré à la marche des phénomènes éthériques terrestres.

L'organisme de lumière répandu autour de la terre se trouvait à ce moment-là dans une phase déterminée à laquelle correspond une phase identique dans le corps éthérique de l'être humain qui s'incarne. »

Au cours de son existence terrestre, il dépendra à nouveau de l'homme qu'il prenne conscience de ces « correspondances entre les phases des phénomènes du milieu et celles de son propre devenir. »

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Source : Guenther Wachsmuth † - Ciel de naissance et ciel de mort

Contribution à la recherche sur le karma - Éditions Triades

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Note :

[1] -

[2] - Aux éditions Fischbacher, Paris, sous le titre : Le Christianisme et les mystères. Direction spirituelle de l'humanité.


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Pascal Patry
Praticien en psychothérapie
Astropsychologue
Psychanalyste

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