Notre Cosmos débute par le sacrifice des Trônes

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Notre Cosmos débute par le sacrifice des Trônes

Pascal Patry astrologue et thérapeute à Strasbourg 67000
Publié par Pascal Patry dans Anthroposophie · 13 Février 2023
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Notre Cosmos débute par le sacrifice des Trônes

• Selon les données de l'anthroposophie
• D'où viennent les Trônes ?
• À propos des Séraphins, des Chérubins et des Trônes
• Comment et par quoi nos corps physiques ont-ils commencé à se former ?
• Pourquoi le Zodiaque porte t-il des noms d'animaux ?
• Comment les atlantes modifiaient-il leur "corps animal" issu du Zodiaque ?

Selon les données de l'anthroposophie

De hautes entités spirituelles ont déversé leur propre substance et accompli sur l'ancien Saturne — l'ancien Saturne est un ancien état planétaire de notre Terre —, un grand sacrifice ; ces entités, l'ésotérisme chrétien les nomme les Trônes [1].

Toutes nos possibilités de don, de sacrifice, sont infimes, comparées à celles des Trônes.

Car l'évolution consiste en ceci qu'un être acquiert toujours davantage la faculté de donner, jusqu'à ce qu'il soit devenu capable de sacrifier finalement sa propre substance et de ressentir comme béatitude suprême l'offrande qu'il fait de cette substance qu'il avait acquise.

Sur l'ancien Saturne, les Trônes en étaient au degré d'élévation de pouvoir sacrifier la substantialité acquise au cours de leur évolution précédente.

Et par là, ils s'élevèrent eux-mêmes à un degré plus haut encore de l'évolution.

Or, la substance qui découlait des Trônes, semblable à celle que secrète l'araignée pour tisser sa toile, a été le premier principe de substance dont fut formé le corps humain.

Ressource bibliographique : Maurice Nouvel - Dictionnaire de christologie

D'où viennent les Trônes ?

Les Trônes proviennent d'un ancien Soleil :

Avant que se constitue un ensemble de Trônes, Chérubins, Séraphins, il a fallu qu'existe un système solaire, c'est-à-dire que lorsqu'un soleil est assez avancé pour se réunir à nouveau avec ses planètes, il devient un espace, il devient lui-même un Zodiaque.

Les Êtres sublimes dont nous avons appris qu'ils forment le Zodiaque sont la survivance d'un ancien système solaire.

Ce qui a tout d'abord évolué à travers un système solaire peut ensuite agir, des confins de l'univers, concevoir et tirer de lui-même un nouveau système solaire. (La science matérialiste d'aujourd'hui dirait qu'un Soleil s'est transformé en supernova et que de la nébuleuse ainsi produite naissent de nouvelles étoiles).

Si les Séraphins, les Chérubins et les Trônes constituent pour nous la Hiérarchie la plus haute, c'est parce qu'ils ont déjà passé par une évolution solaire, et se sont élevés jusqu'au grand sacrifice cosmique.

Ressource bibliographique : Maurice Nouvel - Dictionnaire de christologie

À propos des Séraphins, des Chérubins et des Trônes

Les Séraphins, les Chérubins et les Trônes sont les Entités sublimes qui entourent la Divine Trinité et forment la première Hiérarchie.

Il n'y a pas de mots qui puissent décrire une activité aussi sublime que celle des Séraphins au début de notre système solaire, lorsqu'ils ont reçu de La Trinité les plans grandioses selon lesquels notre système solaire devait évoluer à travers ses tout débuts :

• sur l'ancien Saturne où nous avons reçu notre corps physique (Pinocchio de bois);

• puis sur l'ancien Soleil où nous avons reçu notre corps éthérique (La bonne fée donne la vie à Pinocchio);

• et enfin sur l'ancienne Lune où se développe la faculté de représentation, c'est-à-dire un psychisme (Pinocchio acquière la possibilité de penser et ainsi à faire des bêtises jusqu'à se retrouver coincé dans le ventre d'une baleine).

À cette composition des trois corps (Corps physique ou minéral, corps éthérique ou force de la vie et corps astral ou début des forces de la pensée) la Terre va ajouter le "Moi", c’est-à-dire la possibilité à l'intérieur de ces trois corps de devenir une individualité.

Cette individualité poursuivra son chemin sur les futurs états planétaires que seront la future Jupiter ou les forces de la pensée seront entièrement purifiées, la future Vénus ou l'individualité pourra faire des forces de vie sa propriété et deviendra ainsi immortelle et enfin la future Vulcain où l'individualité se réappropriera les forces divines à l'origine de son corps physique, c’est-à-dire la puissance des Trônes. Ainsi en est-il du chemin de déification de l'être humain.

Le nom de Séraphin a toujours été considéré par ceux qui en comprenaient vraiment le sens — dans l'ésotérisme hébraïque en particulier — comme signifiant que ces entités ont eu pour mission de recevoir les plans, de connaître les buts de la Divine Trinité.

Les Chérubins, au niveau hiérarchique immédiatement inférieur aux Séraphins, ont eu pour tâche d'élaborer par leur sagesse ces intentions, ces concepts reçus de la Divinité.

Ce sont des Esprits de la plus haute sagesse qui savent transformer en plans réalisables les informations données par les Séraphins.

Les Trônes ont ensuite pour tâche de se mettre à l'oeuvre, pour ainsi dire, afin que ce qui a été conçu par la sagesse, les sublimes pensées des Chérubins, puisse être transformé en réalité.

Ainsi la première réalisation des plans divins s'est accomplie grâce aux Trônes qui ont eu le pouvoir de répandre dans l'espace, prévu en quelque sorte pour un nouveau système cosmique, leur propre substance, celle du feu originel ou pur amour divin.

En nous faisant une image de la chose, nous pourrions dire qu'un ancien système solaire a disparu, s'est éteint ; dans ce système les Séraphins, Chérubins et Trônes sont parvenus au plus haut degré de maturité.

Selon les instructions de La Trinité suprême ils font choix d'un espace dans le Cosmos et se disent : c'est ici que nous allons commencer.

Alors les Séraphins se pénètrent des buts de ce système cosmique ; les Chérubins élaborent ces projets et dans cet espace en forme de sphère, les Trônes répandent le feu originel qu'ils tirent de leur propre essence. C'est ainsi que notre univers commence par un grand sacrifice cosmique.

Ressource bibliographique : Maurice Nouvel - Dictionnaire de christologie

Comment et par quoi nos corps physiques ont-ils commencé à se former ?

Il me faut tout d’abord vous donner une image certes, dans un premier temps, un peu simpliste, mais cela est nécessaire pour comprendre la manière dont certaines hiérarchies spirituelles découlent des précédentes.

En effet, il ne faut pas se représenter que toutes les hiérarchies spirituelles sont présentes dès le commencement sur l’ancien Saturne.

L’activité des trônes a donné naissance à d’autres entités spirituelles, qui à leur tour en ont donné d’autres. C’est un peu comme si vous sortiez une bouteille d’eau du frigidaire en plein mois d’août par fortes chaleurs. La bouteille va se recouvrir d’une condensation. Là où il n’y avait pas d’eau sur la bouteille, il y en a dorénavant.

Si mon exemple simpliste est tiré des lois du monde physique, des processus similaires existent dans le monde de l’esprit. Dès qu’une entité a provoqué quelque chose, il en naît une autre. En tout ce sont neuf hiérarchies qui sont à la base de tout ce qui est dans notre cosmos (cf. La science de l’occulte).

C’est ainsi que naquirent les Esprits de la Personnalité à partir du sacrifice des Trônes. Ces Esprits de la Personnalité ont formé des œufs de chaleur par la puissance de leur pensée. C’est à partir de la chaleur non différenciée, à partir du Feu lui-même que les Esprits de la Personnalité ont élaboré ces œufs, lesquelles sont les premiers germes du corps physique humain. C’est grâce au corps même des trônes offerts en sacrifice que les Esprits de la Personnalité on put élaborer ces œufs.

Avant que cette élaboration ne se produise les Trônes se sont rassemblés en un certain point de l’univers et ont fait à une échelle cosmique ce que fait la chenille du futur papillon lorsque sous les rayons du soleil elle sacrifie entièrement sa propre substance au profit du fil à soi. Le cocon ainsi formé est de la pure lumière produite par le sacrifice du corps même de la chenille (cf. Les manifestations de l’esprit dans la nature).

C’est une expérience intéressante à faire avec les enfants que celle qui consiste à faire de l’ombre, par exemple avec un morceau de carton, à une chenille qui est en train de tisser son cocon. Dès qu’elle n’a plus la lumière du soleil elle s’arrête de tisser.

Ressource bibliographique : Maurice Nouvel - Dictionnaire de christologie

Pourquoi le Zodiaque porte t-il des noms d'animaux ?

Rudolf Steiner - Les hiérarchies spirituelles :

Le tableau qu’offrait l’ancien Soleil était donc celui-ci : tandis que les êtres humains d’alors [2], c'est-à-dire les Archanges qui peuplaient l’ancien Soleil, se répandaient dans l’univers, quatre groupes de Chérubins venaient vers eux de quatre côtés, ce qui permettait aux Archanges de se maintenir, dans le monde spirituel qui entourait le globe solaire, plus longtemps que cela ne leur eût été possible sans cela.

Car l’action qu’exer­çaient ces Chérubins sur les Archanges était vivifiante, spirituellement vivifiante au plus haut point.

Mais à mesure que les Chérubins approchaient du Soleil, leur influence se faisait encore sentir d’une autre façon. Une influence peut agir de diverses manières.

Supposons que deux personnes se trouvent dans une même pièce ; l’une désire qu’on chauffe, l’autre non, mais comme elle est obligée d’y rester, elle en supporte la chaleur.

C’est ainsi que les Chérubins qui affluaient de l’espace universel agissaient comme nous l’avons dit sur les êtres de l’ancien Soleil qui avaient évolué jusqu’à l’élément lumière et pouvaient y vivre.

Mais il n’était possible aux Chérubins d’agir sur cet élément lumière que pendant le jour solaire, tant que la lumière se répandait dans l’univers.

Pendant la nuit solaire où la lumière ne se manifestait plus, les Chérubins étaient présents au ciel. Le Soleil s’obscurcissait, n’était plus que chaleur et gaz et ne brillait plus ; à l’intérieur circulaient des courants de chaleur gazeuse.

Tout autour se trouvaient les Chérubins, dont l’action s’exerçait alors jusque dans cette masse gazeuse obscure. Lorsqu’ils ne pouvaient plus agir de façon normale sur les Archanges, les Chérubins agissaient sur la « fumée », sur le gaz obscur du globe solaire.

Alors que, pendant l’évolution saturnienne, des influences cosmiques s’étaient exercées sur la chaleur, elles s’exerçaient maintenant sur la chaleur condensée, c’est-à-dire le gaz de l’ancien Soleil.

C’est à ces influences qu’il faut attribuer le fait que sur ce globe se sont condensés dans le brouillard solaire les premiers rudiments de ce que nous appelons aujourd’hui le règne animal.

De même que le premier germe du règne humain, du corps physique humain, est apparu sur l’ancien Saturne dans l’élément chaleur, le premier germe du règne animal s’est formé dans l’élément gaz de l’ancien Soleil.

C’est aux Chérubins se reflétant dans ces gaz solaires que sont dues les premières ébauches, ressemblant à des fumées en mouve­ment, de corps d’animaux.

Ainsi les Chérubins - cet ensemble d’entités sublimes qui entouraient l’ancien Soleil - allaient d’une part les bras ouverts à la rencontre des Archanges, et, pendant la nuit solaire, tiraient d’autre part de l’élément gaz les premiers rudiments physiques du règne animal, comme par une opération magique.

Le règne animal émerge du brouil­lard solaire sous sa première forme rudimentaire. C’est pourquoi ceux de nos ancêtres qui, par les Mystères, avaient connaissance de ces faits si importants de la cosmologie spirituelle, ont appelé « cercle des animaux » ou Zodiaque l’ensemble des entités qui exerçaient leur action de tous les points du cosmos vers l’ancien Soleil.

Telle est la signification originelle du Zodiaque.

Sur l’ancien Saturne, l’humanité apparaît pour la première fois en germe du fait que la substance dont est fait le corps physique humain est offerte en sacrifice par les Trônes. Sur l’ancien Soleil, les premiers corps animaux s’ébauchent dans les fumées en mouvement, suscités par les Chérubins reflétant leur image dans ces gaz solaires.

Tout d’abord, les animaux reflètent sur le Soleil des images du Zodiaque. Il y a une relation interne réelle entre le Zodiaque et les animaux solaires en devenir.

Nos animaux sont les descendants, la caricature en quelque sorte, de ces animaux solaires. En vérité, ce n’est pas au hasard qu’ont été donnés jadis leurs noms aux choses. Il ne faudrait pas croire que, dans l’antiquité, les noms aient été inventés de façon arbitraire, fantaisiste.

Aujourd’hui, quand on découvre un nouvel astre dans la série des astéroïdes, que fait l’astro­nome qui a eu la bonne fortune d’en constater la présence ? Il ouvre un dictionnaire et cherche dans la mythologie grec­que un nom qui soit encore disponible afin de l’attribuer à cet astre. À l’époque où un nom devait être l’expression de la chose, époque où les Mystères étaient encore puissants, jamais un nom n’était donné de cette façon ; aussi contenait-il toujours un sens profond.

Les formes de nos animaux, si défigurées, si caricatu­rales qu’elles soient aujourd’hui, proviennent donc de ce qui entoure l’univers, du cercle zodiacal tel qu’il existait alors.

Mais vous pouvez remarquer que sur le schéma ci-dessous ne figurent que quatre des noms du Zodiaque. Ce ne sont en effet que les principales expressions des Chérubins, car en réalité chacun de ces Chérubins a pour ainsi dire une suite, des accompagnateurs, l’un à sa droite, l’autre à sa gauche.

Représentez-vous chacune des figures principales flanquées de deux autres et vous aurez alors, alentour du Soleil, douze forces ou puissances qui existaient déjà en un sens au temps de l’ancien Saturne.

Ces douze puissances, qui appartiennent au règne des Chérubins, ont à remplir leur tâche, leur mission dans l’univers, comme nous venons de le dire.

Vous pourriez ici demander ce qu’il en est des noms donnés habituellement aux signes du Zodiaque. Il en sera question dans les prochaines conférences. Car il y a eu des changements dans la série de ces noms. Habituellement, on les énumère ainsi : Bélier, Taureau, Gémeaux, Cancer, Lion ; puis viennent la Vierge et la Balance.

Par suite d’une transformation ultérieure, l’Aigle a dû prendre le nom de Scorpion, cela pour des raisons tout à fait spéciales. Viennent ensuite le Sagittaire et le Capricorne.

L’Homme, pour des raisons que nous apprendrons aussi à connaître, s’appelle Verseau ; enfin viennent les Poissons. On ne voit plus transparaître la véritable forme qui a donné naissance au cercle zodiacal que dans le Taureau, le Lion, un peu encore dans l’Homme, appelé Verseau du point de vue exotérique. Pourquoi a eu lieu cette transformation dans le Zodiaque, nous le verrons par la suite.

Ainsi, des entités spirituelles très élevées, les Trônes, ont tout d’abord tiré de leur propre substance le feu primordial de l’ancien Saturne. Puis des entités plus élevées encore, les Chérubins, ont pu prendre en elles, absorber la lumière émanée en quelque sorte de cette substance ignée, et en transfigurer, en rehausser l’existence lumineuse.

Mais chaque fois qu’une élévation se produit dans l’univers, il faut aussi qu’en compensation un abaissement ait lieu. Afin que les Archanges trouvent l’occasion de prolonger pendant le jour leur existence spirituelle, les Chérubins doivent prolonger leur action pendant la nuit, et les entités animales inférieures à l’humanité doivent s’exprimer par des formes d’animaux dans la substance de chaleur condensée en brouillard, en fumée, en gaz.

Nous nous sommes ainsi fait, d’après la sagesse originelle, une première idée de la façon dont certaines entités cosmiques spirituelles ont collaboré pour agir sur notre propre globe, et nous avons vu aussi que ce qui nous apparaît extérieurement, physiquement, doit toujours son existence à ces entités.

L’origine de ce qu’on appelle aujourd’hui le Zodiaque, d’une façon si matérielle, remonte au cercle des Chérubins venus des confins de l’univers pour agir sur l’ancien Soleil qui fit rayonner leur énergie dans cet univers en tant que puissance de la lumière.

Nous avons donc dégagé l’importante notion de ce qu’est le Zodiaque, et nous nous élèverons progressivement vers celles qui concernent les autres corps célestes et qui éclaireront de plus en plus le rapport de ces corps avec les Hiérarchies spirituelles.


Le Taureau, le Lion, l'Aigle et l'Homme sur un tableau de Raphaël



Le Taureau, le Lion, l'Aigle et l'Homme dans des temps très reculés



Le Taureau, le Lion, l'Aigle et l'Homme en tant que sphinx




Comment les atlantes modifiaient-il leur "corps animal" issu du Zodiaque ?

Rudolf Steiner - Mythes et mystères égyptien :

Nous savons qu’il y a eu de tout temps des écoles de Mystères, où ceux qui pouvaient développer leurs facultés spiri­tuelles apprenaient à reconnaître la nature profonde de l’univers et où ils éveillaient en eux les facultés endormies pour voir l’enchaîne­ment spirituel des choses.

De ces écoles des Mystères rayonnèrent partout les impulsions spirituelles des civilisations. Afin de bien comprendre les initiés, nous les étudierons à travers les périodes postatlantéennes, parce que c’est là qu’il est le plus facile de com­prendre leur nature.

Mais nous trouverions toutefois déjà dans la période atlantéenne quelque chose d’analogue aux écoles d’initia­tion et nous allons essayer de pénétrer la méthode d’enseignement qui y était employée, afin de les comprendre vraiment totalement.

C’était l’époque où régnaient les états de conscience que nous avons décrits.

Si nous remontons à ces époques-là, nous n’y trouvons point l’être humain sous sa forme actuelle : dans la première moitié de l’ère atlantéenne, l’Atlante possédait déjà un corps physique, un corps éthérique, un corps astral et un Je, mais son corps physique n’était pas du tout comme celui d’aujourd’hui.

Nous pourrions à peu près le comparer au corps de certains animaux marins, transpa­rent, à peine visible, tout juste saisissable, déjà parcouru de certaines lignes de forces brillantes. Le corps physique de l’homme était beau­coup plus mou qu’aujourd’hui, il n’avait pas encore d’os, tout au plus quelques débuts de formations cartilagineuses.

Par contre, le corps éthérique de l’homme était la partie impor­tante de son être. Le corps physique était plus ou moins petit : par contre, le corps éthérique était extraordinairement grand. Ce corps éthérique se différenciait chez les individus suivant quatre grands types, que l’on trouvait tour à tour chez différents groupes d’hommes. Ces types, nous les retrouvons dans les noms des quatre animaux de l’Apocalypse : le Taureau, le Lion, l’Aigle et l’Homme.

Il ne faut pas croire que ces formes ressemblaient absolument aux animaux tels que nous les connaissons aujourd’hui ; elles rappe­laient seulement l’impression que nous font ces animaux aujour­d’hui. Les impressions que faisaient les corps éthériques des hommes pouvaient être rendues par les images du Lion, du Taureau, de l’Aigle ou de l’Homme.

On comparait par exemple au Taureau ceux qui semblaient doués d’une forte capacité de reproduction, ou d’un grand appétit ; d’autres, qui semblaient avoir une vie spirituelle plus intense, étaient les Hommes-Aigles, qui se sentaient peu à l’aise dans le monde physique. Il en était d’autres encore, dont le corps éthérique ressemblait au corps physique actuel ; sans être tout à fait semblable à lui, il était déjà une sorte de forme humaine. Naturellement, un individu n’avait pas seulement l’un de ces carac­tères à l’exclusion des autres. Tous les quatre se trouvaient en lui, mais l’un d’eux dominait.

Telle était la constitution du corps éthérique de la population atlantéenne. Le corps astral était puissant, mais non développé, et le Je était encore tout à fait extérieur. Les hommes avaient donc un tout autre aspect qu’aujourd’hui ; naturellement, ceux qui évo­luaient vite prirent plus tôt l’apparence ultérieure ; mais, dans l’en­semble, on peut caractériser les hommes comme nous venons de le faire. Leur état normal était celui que nous venons de décrire.

Il en était tout autrement pour les êtres plus avancés, pour les élèves des écoles de Mystères, ceux qui s’efforçaient d’acquérir l’ini­tiation dans l’ancienne Atlantide. Entrons en esprit dans l’une de ces écoles, et essayons d’évoquer ce qu’enseignait le maître. Voyons d’abord qui était ce maître.

Un homme qui rencontrerait aujourd’hui un initié ne le distin­guerait pas des autres, d’après son aspect extérieur.

Très rares sont ceux qui, aujourd’hui, pourraient reconnaître un initié d’après son aspect ; car maintenant que le corps physique de l’homme est bien développé, l’initié, qui doit vivre dans ce corps, ne se distingue des autres hommes que par des nuances très subtiles. Mais autrefois, l’initié était très différent des autres hommes.

Ceux-ci rappelaient extérieurement des animaux : leur corps physique était petit par rap­port au corps éthérique immense et il formait plutôt une masse ani­male pataude. L’initié se distinguait des autres par un corps physique déjà plus semblable à la forme humaine actuelle, par un visage qui ressemblait au nôtre, par un front comme en ont tous les hommes aujourd’hui.

Son cerveau était très développé pour son époque, tandis que chez les autres hommes il était encore à peine formé.

Ces initiés dirigeaient des écoles où ils choisissaient pour élèves, selon certaines méthodes, ceux qui semblaient les plus mûrs, les plus développés parmi les hommes.

Pour bien comprendre ce qui va suivre, il faut se rendre compte clairement que la maîtrise des éléments spirituels constitutifs de l’homme sur son corps physique a presque complètement disparu au cours des temps.

Certes, aujourd’hui, l’homme peut mouvoir ses bras et ses jambes, trépigner, pédaler, il peut maîtriser sa physio­nomie, en un mot sa volonté domine encore son corps ; mais tout cela n’est qu’un dernier et misérable reste de la domination totale sous laquelle se trouvait à l’époque atlantéenne le corps physique.

Autrefois, la pensée et le sentiment avaient une influence beaucoup plus grande sur le corps.

Ce que l’homme pensait exerçait alors une influence beaucoup plus notoire sur son corps physique. Si on donne aujourd’hui une pensée à quelqu’un pour qu’il la porte pen­dant des semaines, des mois, voire des années, il est bien rare que l’action de cette pensée pénètre plus loin que le corps éthérique. Très rares sont les cas où le corps physique est influencé par une méditation.

Si quelqu’un parvenait ainsi à rendre un front fuyant plus proéminent, c’est-à-dire s’il agissait jusque sur les os de sa tête, ce serait pour l’époque actuelle un résultat extraordinaire. Le cas se présente très rarement. Il faut développer aujourd’hui une immense énergie pour que la pensée agisse sur le corps physique. Il est plus aisé, bien que ce soit encore difficile, d’influencer la circulation du sang ou le mouvement de la respiration.

La pensée peut agir aujour­d’hui sur le corps éthérique et, dans la prochaine incarnation, elle aura une action si forte que les conditions extérieures du corps phy­sique en seront changées. Il ne faut pas oublier aujourd’hui qu’on travaille non pas en vue d’une incarnation, mais de plusieurs incar­nations futures. L’âme est éternelle ; elle revient toujours.

Tout autres étaient les choses autrefois, dans les écoles d’initia­tion. En un temps relativement court, la pensée parvenait à domi­ner le corps physique, exerçait son influence sur lui. Le disciple des Mystères pouvait, par son propre travail intérieur, se rapprocher de la forme humaine.

On pouvait le choisir parmi l’humanité ordi­naire ; il n’était besoin que de lui donner une impulsion adéquate. Il n’avait même pas besoin de penser par lui-même, les pensées étaient introduites en son âme par une sorte de suggestion. Il fallait qu’ap­paraisse devant son âme une forme spirituelle tout à fait précise, dans laquelle il se plongeait régulièrement.

Partout, l’initié atlantéen donnait au disciple une pensée nettement configurée dans laquelle il devait se plonger toujours à nouveau. Quel genre d’image était-ce ? Quel contenu de pensée le disciple avait-il reçu ? Quel était l’ob­jet de sa méditation ?

Nous avons déjà indiqué quel était l’état de la Terre à son origine et esquissé son évolution ; nous avons parlé aussi de la forme de lumière qui habitait la poussière originelle. Si on avait pu voir alors l’atome par clairvoyance, il s’en serait dégagé l’image archétypale de l’homme actuel.

Elle grandissait à partir de ce grain de poussière, de cet atome originel. Ce n’est pas la figure de l’homme des époques primitives, ni même celle de l’homme atlantéen, qui grandissait ainsi de cet atome originel, mais celle de l’homme actuel. Et que faisait l'initié atlantéen ? Il plaçait devant l’âme de ses élèves cet archétype de 1 homme, tel qu’il s’élevait du germe primordial.

L’élève devait méditer cet archétype.

Ainsi, l’initié atlantéen faisait-il surgir devant le regard spirituel du disciple la stature humaine sous forme de pen­sée modelée, avec toutes les impulsions, tous les sentiments qu’elle contenait.

Et quel que fût le type de l’élève, celui du Lion ou un autre, il maintenait devant son regard spirituel l’image-pensée de ce que devait devenir l’homme après l’Atlantide. Cette pensée devenait son idéal. Il fallait qu’il veuille cette pensée : Mon corps physique doit se former à cette image.

Et les forces qui émanaient de cette image dont l’élève devait s’imprégner agissaient sur son corps phy­sique de telle sorte qu’après un certain temps, le disciple ne ressem­blait plus au commun des autres hommes. Certaines parties de son corps s’en trouvaient transformées, et les disciples les plus avancés ressemblaient de plus en plus à l’homme actuel.

Ce sont là des secrets étranges, les Mystères de l’époque atlantéenne. Quelque chose d’autre nous frappe encore. Quelle que fût la forme des différents êtres humains, une seule image planait devant leur âme, image spirituelle qui existait déjà lorsque le Soleil était encore uni à la Terre. Et cette image apparut de plus en plus comme le sens de la Terre, comme son fondement spirituel.

Ce n’était pas l’image particulière de l’une ou de l’autre race : c’était l’idéal com­mun de toute l’humanité.
Et voici le sentiment que devait apprendre à éprouver l’élève lors­qu’il voyait cette forme : Les entités spirituelles les plus hautes ont voulu cette image, cette Idée originelle qui doit apporter l’unité aux hommes. Cette pensée, c’est le sens de l’évolution de la terre ; c’est pour la réaliser que le Soleil s’est séparé de la Terre, puis que la Lune a quitté la Terre, et qu’ainsi l’homme a pu devenir Homme. C’est ce qui sera plus tard l’idéal suprême de la terre. Et cette forme idéale s’emplissait des sentiments qui animaient le disciple pendant sa méditation.

C’est à peu près ainsi que les choses se passaient vers le milieu de l’époque atlantéenne, et nous étudierons comment cette image de méditation, cette forme humaine qui apparaissait au disciple, se transforma en autre chose et fut sauvée de la catastrophe atlan­téenne.

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Notes :

[1] - L'amour est la substance première

L'évolution décrite par Rudolf Steiner prend son départ non pas dans un commencement abstrait, mais dans un acte de sacrifice, — celui des Trônes. Le don des Trônes est un acte d'amour pur auquel remonte la création du premier germe de l'être humain. Il est impossible à l'actuelle pen­sée humaine de se représenter un acte créateur tirant un tel germe de conditions qui échappent encore au temps et à l'espace. L'expression « tirer du néant » n'est qu'un pis-aller pour approcher la représentation de cet acte, et il faut lui préférer « sacrifice » ou « don d’amour pur ». Seule l'idée d'un feu qui brûle sans flamme peut évoquer ce brasier divin d'amour créateur.

La création naît donc d'un acte d'amour. Ce don est accueilli sous sa forme la plus primitive qui soit : celle d'un état de pure chaleur. Bien qu'encore immatériel, cet état de chaleur a un caractère qui restera attaché à toutes les manifestations de l'amour, quelles qu’elles soient.

La première manifestation de l'amour au moyen de la chaleur entraîne l'apparition du temps (ancien Saturne), puis de l'espace (ancien Soleil).







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Pascal Patry
Praticien en psychothérapie
Astropsychologue
Psychanalyste

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