Troubles des comportements alimentaires - Pascal Patry astrologue et thérapeute à Strasbourg 67000

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Troubles des comportements alimentaires

I ♦ Généralités

Des troubles peu spécifiques des conduites alimentaires accompagnent un grand nombre de maladies psychiatriques lors de leur décompensation (dépression, schizophrénie, état maniaque…). Toutefois, deux troubles spécifiques des comportements alimentaires sont individualisés et constituent une catégorie diagnostique à part entière : la boulimie et l'anorexie mentale.

II ♦ Anorexie mentale

Le trouble est d'installation lente, entre 12 et 20 ans et se rencontre surtout chez les femmes (90 %).

• L'anorexie mentale comporte 3 symptômes :

- restriction alimentaire : c'est une conduite active, malgré la faim qui est présente, sous tendue par le désir effréné de maigrir. Les aliments sont triés et pris en quantité minime. On observe parfois des vomissements provoqués et/ou la prise de laxatifs ;

- amaigrissement : il est secondaire à la restriction, progressif et important (15 à 20 kg en quelques mois). Malgré son aspect cachectique, déni de la maigreur par la patiente.

- aménorrhée : elle est soit primaire (la patiente n'a jamais eu de règles) ou secondaire (les règles disparaissent), constamment observée et causée par l'amaigrissement et les troubles endocriniens.

• À cette triade caractéristique s'ajoutent :

- trouble de la perception de l'image corporelle (dysmorphophobie) : la patiente ne reconnaît pas sa maigreur ;

- hyperactivité physique et intellectuelle, surinvestissement scolaire ;

- déni des troubles.

• Il existe des formes dites « restrictives pures », dominées par les conduites de restriction, et les formes « anorexies-boulimies » où les phases de restriction alternent avec des épisodes boulimiques avec vomissements provoqués.

♦ Complications évolutives

• Les complications somatiques sont nombreuses et proportionnelles à la sévérité de l'amaigrissement : troubles cardio-vasculaires (troubles du rythme, de la conduction), endocriniens (hypercorticisme, dysthyroïdie, androgénisme), neurologiques (coma), digestifs (hémorragies, œsophagites), ostéoporose.

• L'hypokaliémie est en particulier susceptible de provoquer des décès par troubles du rythme (torsades de pointes et fibrillation ventriculaire).

• Épisodes dépressifs avec tentatives de suicides.

♦ Principes du traitement

• Hospitalisation, en urgence si l'amaigrissement est sévère, avec correction des principaux troubles somatiques et métaboliques (hypokaliémie).

• Séparation familiale temporaire, contrat de soins sur la reprise de poids.

• Psychothérapie auprès de la patiente et de la famille.

III ♦ Boulimie

• Le début des troubles se situe entre 16 et 25 ans, et touche essentiellement les femmes (80 %).

• La crise boulimique est caractérisée par :

- une sensation de malaise et de vide intérieur qui précède la crise, et qui entraîne un besoin impérieux d'absorber de la nourriture ;

- l'ingestion impulsive et rapide de quantités importantes de nourriture hypercalorique ;

- un comportement solitaire, caché : la crise est souvent suivie de vomissements provoqués permettant le maintien d'un poids normal ;

- un sentiment de honte, de culpabilité et d'autodépréciation après la crise.

Troubles souvent associés à la boulimie

• Anorexie mentale, dans près de 50 % des cas.

• Abus de médicaments, surtout des laxatifs dans le but d'éviter la prise de poids. Des conduites addictives sont possibles (alcool surtout).

• Troubles de l'humeur et de la personnalité (borderline).

♦ Traitement

Il repose avant tout sur la psychothérapie. Les antidépresseurs auraient une efficacité sur ces conduites, même en l'absence de dépression caractérisée.







Pascal Patry
Praticien en psychothérapie
Astropsychologue
Psychanalyste

5, impasse du mai
67000 Strasbourg

Mobile : 06 29 54 50 29

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