Bouddhisme et christianisme

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Bouddhisme et christianisme

Pascal Patry astrologue et thérapeute à Strasbourg 67000
Publié par Pascal Patry dans Anthroposophie · 10 Juin 2022
Tags: Bouddhismeetchristianisme
Bouddhisme et christianisme


Nous avons donc affaire à deux courants dans l'évolution de l'humanité.

L'un, celui de Schopenhauer, qui dit :

Le monde n’est que souf­france !

Nous ne ressentons quelle est la juste place de l’homme que si nous nous tournons vers cette image que de grands peintres ont représentée dans leurs œuvres :

• un personnage qui, grâce à sa vie d'ascète, s'est libéré de l'existence terrestre, et qui flotte déjà au-dessus de la terre.

Au fond, se dit Schopenhauer, la perfection de cette entité qui s'est ainsi libéré de la terre se voit au fait que, se retour­nant vers sa vie passée, elle dit :

• Il ne me reste plus à présent que mon enveloppe corporelle, et elle a perdu pour moi toute importance. J’aspire à m'élever et j'anticipe cette existence qui vient me toucher dès lors que j'ai surmonté la terre et dépassé tout ce qui me rattache encore à cette existence.

C'est la grande libération.

Il ne me reste en moi plus rien pour me rappeler encore mon existence terrestre.

C'est ce que pense Schopenhauer, après s'être imprégné de l’esprit que le bouddhisme a introduit dans le monde.

Goethe, inspiré par une authentique impulsion chrétienne, regarde le monde comme il le fait voir à son Faust.

Et quand, nous non plus, nous ne regar­dons pas les choses de façon triviale, mais en sachant que tout ce que nous réalisons ici-bas est voué à disparaître avec la terre, quand elle se sera désintégrée dans le néant, nous pouvons dire avec Goethe :

Voyons ce que nous accomplissons sur la terre, mais aussi tout ce que, par là, nous appre­nons !

Car quand bien même ce que nous bâtissons sera finalement anéanti, le fruit de nos efforts, lui, ne disparaîtra pas.

En édifiant la terre, ne l'oublions pas, nous sommes à l’école de l’existence terrestre.

C’est ainsi qu'avec Faust nous ne voyons plus seu­lement notre œuvre terrestre, mais aussi les fruits de notre travail qui mûrissent dans l’individualité éter­nelle de notre âme, et nous pouvons dire, en nous exprimant de façon vraiment goethéenne, que ce qui doit nous mener au-delà du bouddhisme se concentre dans ces mots :

« La trace de mes jours terrestres
Ne saurait disparaître en des éternités ! »




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Pascal Patry
Praticien en psychothérapie
Astropsychologue
Psychanalyste

5, impasse du mai
67000 Strasbourg

Mobile : 06 29 54 50 29

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